TOURNOI « FOOTBALLEUR ET CITOYEN » Phase finale les 3, 4 et 5 JUIN 2016 au Vélodrome de ROUBAIX

Organisé par l’association Roubaix Sport Culture, avec le soutien de la Direction Régionale de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion Sociale  Nord-Pas-de-Palais-Picardie. Il s’adresse aux jeunes filles (13 à 15 ans) et garçons (13 -14 ans).
Il s’agit d’un tournoi de foot à 7, dont la phase finale se déroulera les 3, 4 et 5 juin 2016 au Vélodrome de ROUBAIX.
24 équipes mixtes (5 filles et 5 garçons) représenteront les 24 équipes engagées dans la compétition organisées par l’UEFA. Les 24 équipes qualifiées seront hébergées au frais de l’organisateur durant la phase finale.
Pour accéder au tournoi final du mois de juin, des tournois qualificatifs sont organisés en territoire : Le 4/04 à Maubeuge, le 05/04 à Grande Synthe, le 06/04 à Bruay la Buissière, le 07/04 dans le Valenciennois (lieu à définir), le 14/04 à Tourcoing.
Si vous êtes intéressés et que vous souhaitez engager une équipe au nom de votre structure (ou en partenariat) merci de vous inscrire via CE FORMULAIRE.
Vous trouverez des informations complémentaire sur le site de l’action
Des réunions d’information en territoire vont être organisées rapidement (mi mars) à destination des structures intéressées.
Si vous avez des questions, vous pouvez contacter :
Eléonore Laroyenne
Déléguée territoriale
Union Régionale des centres sociaux du Nord Pas-de-Calais
199-201 rue Colbert centre Vauban bâtiment Rochefort 59000 Lille
Tél : 03 20 79 98 70
Mail : elaroyenne.npdc@centres-sociaux.com

LES CENTRES SOCIAUX DU CALAISIS ACCUEILLENT LES CENTRES SOCIAUX DU VAUCLUSE DU 21 AU 23 MARS 2013 POUR UN ECHANGE CULINAIRE

 

Le Centre Social et Culturel Jacques-Yves Cousteau de Marck, le Centre Social et Culturel Marie-Jeanne Bassot de Sangatte, le Centre Social Matisse et le Centre Social Espace Fort de Calais accueillent les centres sociaux du Vaucluse pour un échange sur la cuisine des territoires du 21 au 23 mars 2013. La journée du vendredi 22 mars sera consacrée à des échanges culinaires et des dégustations de la cuisine du Nord et de la cuisine provençale. Ces échanges et repas se dérouleront à la salle des fêtes de Peuplingues. Une pause « escapade touristique » sur la terre des caps sera proposée au groupe du Vaucluse le vendredi après-midi. Cette action est réalisée à l’initiative de l’URCS.

DEBAT SUR LE LOGEMENT DANS LE BASSIN MINIER : LUNDI 11 FEVRIER 2013 A 14 H

Organisé par les centres sociaux de Noyelles-sous-Lens et de Mazingarbe au centre social des Brebis de Mazingarbe. Ouvert à tous les habitants du territoire de Lens-Liévin. Dans le cadre de la préparation du Congrès 2013 des centres sociaux de France.
Renseignements et inscriptions : franckbray@laposte.net

THEATRE « Assurance-vie », le samedi 2 mars 2013 à Sains-en-Gohelle

Le centre social et cultrurel SOLEDAD vous propose un moment de théâtre et de rencontre. Lorsqu’elle apprend dans le même journée, qu’elle est veuve et… cocue, c’est le ciel qui tombe sur la tête de Suzanne. Cette situation de départ pourrait engendrer un drame… Ce sera une comédie.

Le centre social et cultrurel SOLEDAD  a pour mission (et à la demande des habitants), de promouvoir la culture sur la commune depuis deux ans… et ça marche!!!!

Professionnels et  bénévoles proposent aux habitants du théâtre et de la musique ; quatre salles de répétition ont ainsi été équipée. De plus, Le centre social et cultrurel SOLEDAD organise une dizaine de manifestations dans l’année.

La pièce de théâtre  Assurance Vie sera la première de la série, puis viendront  au printemps des concerts : un festival Métal (en première partie ZUUL FX), à une autre date, le groupe Quimby (« le Noir désir Hongrois ») en tournée européenne actuellement.

Le centre social et cultrurel SOLEDAD s’appuye sur un groupe de jeune (20-25 ans) pour la partie technique son et lumière en leur proposant des stages techniques et « organisationnels » (promotion, création d’affiches…)

L’objectif  de la démarche du centre social n’est pas de faire « un gros coup », mais de proposer une programmation régulière et diversifiée pour tout public tout  en valorisant les jeunes souvent oubliés dans l’offre des activités habituelles.

 

Lorsqu’elle apprend dans le même journée, qu’elle est veuve et… cocue ! À titre posthume, c’est le ciel qui tombe sur la tête de Suzanne. Cette situation de départ pourrait engendrer un drame… Ce sera une comédie.

Aidée de Madeleine et Giselle, ses deux amies d’enfance, cette bourgeoise que l’on croyait HS va surmonter ce choque émotionnel. Avec des fous rire de gamines, ces trois copines depuis la maternelle, vont se donner le temps et le recul nécessaires pour inventer des recettes de Mieux-vivre qu’elles s’échangent avec le même naturel que celui du « Poulet à la Thaïlandaise ».

Tout ce qui normalement génère chagrin et désespoir : solitude des  femmes, inconstance des hommes, déboires conjugaux, sans oublier le certain âge qui approche et l’embonpoint qui s’installe, tout leur est prétexte à rire et à se moquer. Elles trouvent en elles l’ironie, l’humour et une formidable énergie pour rebondir, retourner les situations et redonner à leur vie les couleurs de l’espoir. Tout en démontrant que, de nos jours, les seniors ne font que rajeunir, Génia Carlevaris ajoute un zeste de new âge et signe là une pièce gaie et tonique, définitivement optimiste. « Assurance- Vie » s’inscrit tout à fait dans l’air du temps.

De Génia Carlevaris, mise en scène d’Anne Mayeux, par la Compagnie Théâtrale d’Hinges. « Assurance-vie » a obtenu un prix attribué par la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques (SACD), ainsi qu’une mention décernée par L’Association Arts et Lettres de France à l’issue de son concours  Littéraire international francophone 2002.

 

FORMATIONS POUR LES SALARIES et FORMATIONS MIXTES (pour salariés et bénévoles)

Chaque année, l’Union Régionale des centres sociaux
élabore une offre de formation
à destination de tous les acteurs du réseau.

DES OFFRES DE FORMATION A DESTINATION DES SALARIES

  • Gestion dudgetaire et financière : 8 jours,
  • Fonction accueil : 4 jours
  • Gouvernance associative et gestion des ressources humaines : 5 jours
  • Adaptation à la fonction pour les nouveaux responsables de centres sociaux : 8 jours
  • Action parentale et familiale : 5 jours

Pour en savoir plus, CLIQUEZ ICI

DES OFFRES DE FORMATION MIXTES : A DESTINATION DES SALARIES ET DES BENEVOLES

  • S’initier à l’analyse financière : 2 demi-journées
  • Faire émerger, accompagner et promouvoir les initiatives des usagers : 8 séances
  • Favoriser le développement de projets de lutte contre les discriminations : 7 jours
  • Accompagnement à la scolarité et animation du lien famille, école, quartier : 4 jours
  • Des pratiques d’animation collective aux pratiques de DSL : 5 jours
  • Créer et gérer un site Internet avce les usagers : 2 jours
  • Utiliser la vidéo sur Internet avec les usagers : 2 jours

Pour en savoir plus, CLIQUEZ ICI

Week end autour de la marionnettes, les 22, 23 et 24 février 2013 à Longuenesse

Tout un week-end animé par le Centre régional de la marionnette. Au programme : spectacles mais aussi échanges avec les artistes sur la vie de marionnettiste, atelier de création de marionnettes…

Cette action mise en place en collaboration avec le Centre régional des marionnettes, permet par son programme accessible à tous, de faire entrer  la culture  au sein du quartier Maillebois et des environs. Tout un week end marionnettes également prétexte à la rencontre entre habitants,  toutes générations confondues, au partage entre parents et enfants…

PROGRAMME DES TROIS JOURS

  • VENDREDI 22 FEVRIER  à partir de 19h : « 40 ANS DE MARIONNETTES AU MOINS »
    Tout public à partir de 8 ans –  Un spectacle qui raconte avec humour et en marionnettes, la vie de marionnettiste, les apprentissages qui l’ont précédée, les rencontres, les choix artistiques. Echanges avec les particiapnts à la fin de la représentation.
  • SAMEDI 23 FEVRIER à partir de 10 h :  « ATELIER PARENTS – GRANDS PARENTS – ENFANTS »
    Tout public.  Atelier qui permet aux familles encadrées par des animateurs spécialisés de fabriquer leurs propres marionnettes… pour faire naitre, qui sait… des vocations !
  • SAMEDI 23 FEVRIER  à partir de 15h : « LE CHAPITEAU ROUGE »
    A partir de 2 ans. Spectacle de cirque en marionnettes à fils.
  • DIMANCHE 24 FEVRIER à partir de 16h :
    A partirde 5 ans. Spectacle à intrigue policière mêlant marionnettes et comédien.

Retour sur les voeux des centres sociaux du calaisis, le samedi 26 janvier 2013

Pour la troisième année consécutive, les quatre centres sociaux du calaisis se sont regroupés pour organiser, comme toujours en toute convivialité, leur cérémonie des voeux. Cette année, l’évènement a eu lieu à Marck-en-Calaisis.

Pour la troisième année consécutive, les quatre centres sociaux du calaisis se sont regroupés pour organiser, comme toujours en toute convivialité, leur cérémonie des voeux.  Cette année, l’évènement a eu lieu à Marck-en-Calaisis.

Yves Sabatier, le Président du Centre Social Espace Fort de Calais a pris la parole au nom des quatre centres sociaux (Sangatte, Marck-en-Calaisis, Calais Matisse, Espace Fort) et a adressé ses voeux de bonne et heureuse année 2013 à l’ensemble des personnes présentes.

Il a, entre autre, rappelé le travail mené en commun en 2012 sur la thématique santé et notamment l’organisation de deux temps forts les 5 octobre et 19 novembre 2012. Deux temps forts qui avaient suscité le débat et qui avaient mobilisé bon nombre d’usagers et adhérents.

Le buffet servi a été réalisé par les usagers des quatre centres sociaux.

Les présents à la tribune pour les discours : Serge Péron Maire de Marck et Conseiller Général, Yves Sabatier Président du centre social Espace Fort, Mme Dumont Vice-Présidente de la CAF, Philippe Blet Président de Cap Calaisis Terre d’Opale, Alain Boisson Président de la Fédération des centres sociaux du pas-de-Calais, Yann Capet Député et Conseiller Régional.

Nous voici à l’aube de l’année 2013 ; dans un contexte à tonalité peu optimiste, nous avons confiance dans les capacités du Réseau à agir.

Je suis convaincu que, comme les années précédentes, les acteurs bénévoles et salariés de nos centres sociaux continueront à défendre avec vigueur le projet social et par là même à créer des conditions favorables à l’épanouissement de chacun.

Je suis convaincu que, comme les années précédentes, les acteurs bénévoles et salariés de nos centres sociaux continueront à défendre avec vigueur le projet social et par là même à créer des conditions favorables à l’épanouissement de chacun.

J’en veux pour preuve que cette année 2013 verra se dérouler la dernière étape du congrès auquel plus de cinquante personnes de notre réseau départemental se sont d’ores et déjà inscrites ; la marque d’un réel engagement. Voilà qui devrait redynamiser et renforcer la volonté de chacun de s’investir.

Répondre au mieux aux attentes et besoins des habitants dont certains affrontent des difficultés grandissantes est notre responsabilité, continuons de l’assumer avec détermination et gardons confiance dans notre capacité d’agir.

A toutes et tous, je souhaite une excellente année 2013 !

Alain BOISSON,
Président de la Fédération des Centres Sociaux du Pas-de-Calais

 

FORMATION  » METTRE L’ECONOMIE AU SERVICE DU PROJET SOCIAL » : 2 sessions au choix

La Fédération des centres sociaux de France (FCSF) propose à ses adhérents et aux centres sociaux non adhérents une fédération de centres sociaux, deux sessions de formation au choix de 6 jours (2×3 jours).

Les centres sociaux rencontrent parfois des difficultés en matière de gestion financière et de ressources humaines. Les financeurs ont besoin de savoir que le centre social est piloté de manière efficiente. Ils demandent que la gestion financière soit rigoureuse, transparente et fidèle à l’activité. Cette action de formation répond à ces exigences et permet d’acquérir des compétences en matière de diagnostic  financier, organisationnel et en contrôle de gestion.

Découvrez l’offre de formation en cliquant ici

SESSION PRINTEMPS
cliquez ici pour télécharger le bulletin d’inscription

  • module 1 : les 23, 24, 25 janvier 2013
  • module 2 : les 18, 19, 20 mars 2013.

SESSION AUTOMNE
cliquez ici pour télécharger le bulletin d’inscription

  • Module 1 : les 7, 8, 9 octobre 2013
  • Module 2 :  les 18, 19, 20 novembre 2013

Renseignements :

Dalila BELABBAS, Responsable du Pôle Gestion
Tel : 01.53.09.96.17
Mail : Dalila.Belabbas-Bengraa@centres-sociaux.asso.fr,

SOUTENEZ LE PROJET VACANCES DES FAMILLES DE SAINS-EN-GOHELLE en déjeunant au Cht’tio resto, le mardi 15 janvier 2013

L’atelier cuisine du centre culturel et social Soledad seront heureux de vous accueillir avec ce concept de restauration ponctuelle qui financera une partie de leur projet vacances familiales 2013.

Depuis plusieurs années,  avec l’aide de bénévoles et des travailleurs sociaux de la CAF et du Conseil Général, des familles de Sains-en-Gohelle s’organisent pour partir en vacances. Il s’agit en premier lieu de permettre à tous de prendre quelques jours de repos, de se retrouver entre parents et enfants, de découvrir de nouveaux paysages, de nouvelles sensations.

Les vacances, un droit pour tous ; de nombreuses familles de Sains-en-Gohelle ont pu partir pour la  première fois en vacances grâce à ces démarches portées par le centre culturel et social Soledad. Choix de la destination, du mode d’hébergement,  du moyen de transport… les familles « partantes » sont parties prenantes tout au long de la préparation du séjour. La recherche de financement est une partie non négligeable de l’investissement des familles : vente de cases, de chocolats faits maison, de soupes, de confitures et organisation de repas sous forme de restaurant ouvert à tous…

C’est ainsi que les familles, les bénévoles et les salariés du centre culturel et social vous donnent rendez-vous pour leur premier repas de l’année 2013… Venez les soutenir en nombre !

Renseignements et inscriptions : 

Sylvie QUAI,
Centre Culturel et Social Soledad
Place Lyautey, 62114 SAINS EN GOHELLE
Tél 03.21.45.62.40
Fax : 03.21.44.51.69
Mail :  ccs.sains@wanadoo.fr
Site : http://soledad.centres-sociaux.fr

RAPPORT FINAL : contribution des centres sociaux à la concertation sur la Politique de la Ville

Un texte issu d’un temps de travail avec 25 directeurs de centres sociaux implantés en territoire politique de la ville et qui a été remis officiellement à François Lamy, ministre délégué à la politique de la ville le 18 décembre dernier. Un travail réalisé dans le cadre de la concertation pour la réforme de la politique de la ville à laquelle la Fédération des centres sociaux de France participe et qui se termine le 31 janvier.

Tout en participant à la concertation nationale et en ayant versé au débat avec Questions de ville le rapport national sur les Quartiers intitulé « on voudrait entendre crier toutes les voix de nos cités », la Fédération des Centres Sociaux de France (FCSF) a réuni 25 responsables de structures implantées en site Politique de la ville ainsi que quatre délégués de fédérations implantées dans des départements fortement urbanisés.

Ce travail de concertation a permis d’élaborer la contribution qui vous est présentée.

La FCSF a pris le parti de réaliser un document court et contenant des propositions concrètes afin de contribuer le plus efficacement au travail de concertation. Ainsi certaines impasses sur une analyse plus complète de la situation précédente ont été réalisées.

Nous avons mis en annexe (à télécharger) les remarques collectées par ces professionnels de terrain durant la journée de travail commune. Vous y trouverez ce qu’ils considèrent comme les points forts et points faibles de la politique de la ville durant ces dernières années.

Nous retenons de ce temps rapide d’échange : une grande diversité d’avis liée à la façon dont le dispositif Politique de la Ville est animé sur le territoire, la difficulté à articuler le dispositif aux projets émergents. Dans la majorité des cas exposés ce jour là les associations doivent « rentrer dans le cadre ».

1. Zonage et/ou projet de territoire ?

Nous avons une réserve extrême sur ce procédé de zonage. Il nous semble contenir des effets secondaires néfastes qui nous poussent à penser que le bilan est globalement négatif malgré les effets positifs recherchés.

Les raisons de cet avis sont les suivants :

  • L’instauration d’un zonage installe de fait une concurrence.
    A une rue près, d’un trottoir à l’autre il est possible de développer une activité ou non. Il faut pouvoir prouver la gravité de la situation, revendiquer le nombre d’incivilités, d’enfants en échec scolaire ou de voitures brulées pour pouvoir prétendre à plus ou moins de moyens supplémentaires. Les critères utilisés pour définir le zonage restent toujours sujets à caution.
  • C’est un frein à la cohésion sociale.
    Le zonage installe des frontières, dresse des murs et montre du doigt des territoires. Les problèmes rencontrés dans ces zones sont intimement liés à la façon dont le reste du territoire vit. Les questions posées concernent donc l’ensemble d’une agglomération, d’un équilibre à trouver entre plusieurs territoires. Zoner donne l’impression que les réponses sont à trouver sur place et que l’apport ciblé de moyens supplémentaires peut apporter une réponse suffisante. Nous pensons que les questions posées par ces quartiers interrogent profondément des façons de vivre ensemble sur un bassin de vie. Pour changer quelque chose dans ces quartiers il faut changer des fonctionnements dans d’autres territoires ou dans des mondes sociaux les jouxtant. Par exemple comment travailler les questions d’emploi sans travailler les questions de discrimination ? Comment travailler les questions de réussite scolaire sans penser avec l’éducation nationale un projet éducatif intégrant les questions liées à la carte scolaire, à la capacité de coopérations inter-écoles ?
  • La multiplication des zonages.
    Les différents zonages utilisés au cours de ces dernières années (décennies) et qui se superposent plus ou moins, ont complexifié la lecture d’un territoire et l’articulation de projets entre différents types d’acteurs. Nous avons des exemples de projets n’ayant pas pu aboutir du fait d’une inégalité des acteurs face aux règles imposées par le zonage. Par exemple : une entreprise voulant faire un effort d’embauche de jeunes en difficulté mais n’ayant pas son siège social en ZFU va avoir du mal à s’intégrer dans un projet d’insertion professionnelle avec d’autres entreprises bénéficiant elles des avantages de la ZFU. Une structure de quartier bénéficiant des aides d’un CUCS ne va pas facilement pouvoir collaborer sur des projets avec une association ne bénéficiant pas des mêmes aides.

Que proposons-nous en alternative à ces zonages ?

La politique de la ville pourrait être la résultante d’un croisement entre

  • une interpellation de l’État au vu d’indicateurs sociaux et économiques dont il dispose,
  • l’interpellation de collectivités territoriales au vu de leur connaissance des réalités sociales, économiques, culturelles de leur territoire de compétence
  • l’interpellation de citoyens (organisés au sein d’associations, syndicats ou non) forts de leur expertise d’usage héritée de leur action menée sur le terrain ou simplement de leur présence continue sur leur quartier.

Une saisine
La saisine pourrait être effectuée par une de ces catégories d’acteurs. A partir de cette interpellation, l’Etat peut être l’animateur de la concertation et garant d’une démarche de diagnostic partagé et participatif avec le plus grand nombre d’acteurs.

Un diagnostic pour un projet de territoire partagé
Ce diagnostic inaugure la première étape de l’écriture d’un projet de territoire au sein duquel chaque catégorie d’acteurs pourrait prendre sa place, son rôle et sa responsabilité. Le contrat urbain découlant de ce projet serait alors signé par le plus grand nombre d’acteurs y compris les associations ou pourquoi pas certains habitants militants. Cette démarche peut exister dans n’importe quel territoire. Par contre l’Etat pourrait choisir d’apporter plus de moyens financiers et/ou humains exceptionnels dans certains territoires prioritaires. Cela ne l’empêche pas de prendre sa place d’animateur du processus participatif au titre des moyens apportés au nom du droit commun et de s’assurer que ces moyens de droit commun sont correctement mobilisés. Ainsi les territoires en Politique de la ville peuvent rester aussi nombreux sans empêcher de concentrer les moyens spécifiques sur certaines « zones ».

Une attention particulière à l’attribution de la DDU
Au-delà de cette approche locale nous pensons que l’effet redistributeur de la Politique de la ville (par le biais de la dotation de développement urbain) entre territoires disposant en même temps d’un bassin d’emploi dynamique, d’une situation géographique et socio-économique favorable et d’autres subissant la disparition d’activités industrielles, d’un parc de logement social important et d’une population aux revenus modestes et/ou précaires est primordial. Cela prouve à nouveau que les problématiques d’un territoire ne peuvent trouver certaines solutions qu’au coeur d’un contrat social plus large.

 

2. Pilotage

Plusieurs contributions sur ce sujet :

  • Une politique vraiment interministérielle.
    Nous pensons qu’une partie de l’efficacité de cette politique pourrait reposer sur une véritable capacité du ministère de la ville et à ses représentants dans les préfectures de provoquer de l’interministérialité y compris dans la possibilité de mobiliser le « droit commun », d’animer des groupes de travail transversaux. La prise de position du premier ministre ce mercredi 05 décembre suite à la circulaire du 30 Novembre tend à prouver que c’est aussi la volonté du gouvernement. Structurellement le mode de fonctionnement doit surement être interrogé pour inscrire cette capacité d’interpellation interministérielle dans la durée.
  • Le projet de territoire.
    Évoqué dans le paragraphe précédent, le projet de territoire doit pouvoir être le socle du contrat passé entre le plus grand nombre d’acteurs. Les habitants doivent avoir toute leur place dans ce projet. Ce projet n’est pas rédigé seulement pour organiser l’action des institutions, il doit mobiliser les énergies du plus grand nombre d’acteurs : éducatifs, économiques, sociaux, environnementaux, politiques, associatifs. Il s’agit de se donner une ambition en comptant aussi sur les solidarités dont sont capables les citoyens pour atteindre les objectifs fixés.
  • Un tandem au pilotage.
    Dans les territoires où le délégué du préfet et le chef de projet CUCS coopèrent bien il y a satisfaction des acteurs de terrain. Cette complémentarité semble adaptée.
  • Participation des habitants.
    Sur ce sujet nous nous reportons aux propositions faites par le CNV en janvier dernier. Nous nous retrouvons bien dans ces préconisations.
  • Une simplification administrative urgente.
    Les centres sociaux témoignent de la complexification régulière de l’administration des dossiers politique de la ville. La multiplicité des financeurs qui ne réussissent pas à harmoniser leurs exigences en matière d’instruction et de rendu de bilan est une réélle perte de temps pour les directeurs(trices) des centres sociaux. Le temps ainsi passé n’est pas consacré à la présence sur le terrain ou à l’animation de démarches de coopération locale.
  • Un financement prenant en compte la temporalité du projet de territoire.
    Dans le même esprit que la dernière remarque et afin de sécuriser le fonctionnement des équipes pour leur laisser consacrer leur énergie à leur coeur de mission : agir avec les habitants, il faut pouvoir organiser une pluriannualité du financement des missions et actions devant se déployer sur l’ensemble de la durée du projet de territoire. Cela n’empêchant pas une évaluation annuelle et un dialogue en équipe de pilotage.
  • Pas de réhabilitation sans projet social et économique. Sans contester l’intérêt des opérations de réhabilitation en matière de qualité de logement et d’amélioration du cadre de vie, la part congrue laissée au projet social de ces opérations menace d’ores et déjà leur efficacité. Les témoignages ne manquent pas pour pointer le manque d’appropriation de ces nouveaux logements par les familles ainsi relogées. Il est à parier que les bailleurs vont devoir continuer de prévoir un budget conséquent pour l’entretien contre les dégradations. Nous préconisons qu’un PNRU II ne puisse voir le jour sans que les dossiers de candidature soient dans l’obligation d’avoir vraiment travaillé avec les habitants le montage de cette opération de réhabilitation et qu’un projet social et de développement économique ait été élaboré avec le maximum d’acteurs locaux. Cette opération de réhabilitation doit pouvoir donner l’occasion d’une impulsion également dans ces domaines.

3. Des thématiques prioritaires

Nous pensons que des questions sociales sont plus urgentes que d’autres car une amélioration dans ces domaines ont un effet levier pour une évolution positive d’autres thématiques.

L’EDUCATION
Une attention particulière est à apporter aux questions éducatives. Le projet territorial doit comporter un volet éducatif afin que le « monde adulte » puisse présenter une certaine cohérence. Comme nous le notions dans le rapport national sur les quartiers il y a dans ces territoires une certaine bienveillance des habitants à la situation rencontrée par les adolescents et jeunes. Il faut s’appuyer sur cette volonté de voir les jeunes « s’en sortir » pour mobiliser. Pour cela l’éducation nationale doit pouvoir accompagner ses équipes pour que, de façon plus habituelle, plus naturelle, ils se positionnent dans une démarche d’ouverture aux autres acteurs éducatifs que côtoient « leurs » élèves. S’ils ne veulent pas se retrouver seuls devant certaines difficultés il leur faut considérer ces acteurs comme des interlocuteurs valables ! « Il faut tout un village pour éduquer » dit le proverbe. Il n’y a pas trop d’un quartier mobilisé pour proposer aux enfants, adolescents et jeunes un avenir engageant. Un projet éducatif partagé doit proposer des objectifs éducatifs précis et permettre d’engager des actions communes entre l’école, les associations locales, les clubs de sport, les équipements culturels de la ville, l’éducation spécialisée, les travailleurs sociaux, et pourquoi pas les commerçants, les médecins, … En ce qui concerne les centres sociaux nous aimerions retrouver dans ce projet éducatif l’apprentissage de la coopération et la découverte d’autres milieux (géographiques, sociaux, culturels). La rencontre de l’altérité est source de prise de recul et de meilleure appréhension du monde.

L’EMPLOI
Cette question est complexe. Nos propositions ne prétendent pas résoudre la question du chômage mais participer d’une solution plus globale.

  • L’accueil et le suivi des jeunes :
    des dispositifs existent localement en France (postes AILE dans le Nord, PAPEJ en PACA par exemple) qui organisent un suivi personnalisé des jeunes. Ces systèmes nous semblent plus efficaces qu’un fonctionnement en « guichet ». Il faut des professionnels engagés aux côtés des jeunes qui les accompagnent, qui aient les moyens d’agir en « milieu ouvert ».
  • Le soutien aux initiatives économiques. Les quartiers peuvent être des lieux de création d’activités. Un programme ambitieux de développement économique dans ces territoires passe par un soutien aux « entreprenants » pour qu’ils deviennent entrepreneurs. Pour cela il faut d’une part rendre accessibles les outils existants d’aide à la création d’activités économiques : financements (microcrédit par exemple et les différents organismes apportant leur aide dans le montage financier initial), présentation des outils de l’économie sociale (coopérative d’activité et d’emploi, statut associatif ou coopératif), conseils de gestion et de marketing (cf réseau des boutiques de gestion, services économiques des agglos ). D’autre part il est nécessaire de s’appuyer sur des acteurs locaux pour penser le développement local. C’est dans la connaissance fine d’un territoire que des opportunités peuvent être repérées. Les régies de quartier l’ont prouvé depuis longtemps. C’est aussi dans cette proximité qu’il est possible de repérer et soutenir les « entreprenants ».

4. quelle place pour le centre social dans les dispositifs Politique de la Ville ?

Nous pensons que la mission d’animation globale d’un centre social lui confère une place toute particulière.

  • Reconnaissance de sa mission d’animation globale,
    à savoir mission de veille, de repérage des envies d’agir, des questions sociales et de leur évolution, de mobilisation de la participation des habitants, Cette reconnaissance induit que le centre social peut ainsi être positionné comme l’interlocuteur privilégié lorsqu’il s’agit d’organiser la concertation avec les habitants. Sa proximité et la présence quotidienne sur le terrain de ses équipes salariées et bénévoles en font un « passeur » de qualité pour contribuer à un dialogue de qualité avec les habitants. Non pas pour réaliser de la « concertation » autour d’un programme public déjà ficelé mais pour contribuer à une démarche de co-élaboration à partir d’une analyse partagée avec les habitants.
  • Acteur engagé dans la définition du projet de territoire.
    Leur obligation de réécrire tous les 4 ans un projet social fait des centres sociaux des experts en la matière. Sans en être les pilotes, les centres sociaux peuvent représenter des alliés de choix dans la dynamique à animer pour l’élaboration d’un projet de territoire. Ils connaissent les forces vives du quartier, développent habituellement un partenariat très riche pour mener à bien leurs missions. Ils savent organiser l’interface entre élus et habitants.
  • Acteur reconnu pour sa capacité d’interpellation s’appuyant sur sa fonction de veille partagée avec les habitants et son objectif de développement du pouvoir d’agir des habitants. Enrichir la démocratie de proximité, s’appuyer sur l’expertise d’usage des habitants pour augmenter les chances de la politique de la ville d’être efficace, nécessite surement de reconnaître au centre social une capacité d’interpellation des pouvoirs publics sur certaines réalités du quartier. Si elle est ainsi reconnue, cette interpellation risque moins d’être vécue comme un « contre-pouvoir » local mais comme une contribution constructive au mieux vivre dans ces quartiers. En capacité d’entendre une parole, de la recueillir et de la qualifier (c’est à dire de la faire passer du stade d’incantation à une proposition construite tenant compte de certaines contraintes et réalités) les centres sociaux se situent alors comme de puissants acteurs de cohésion sociale.
  • Partenaire de l’équipe MOUS
    Tous ces rôles cités nous semblent justifier que les centres sociaux puissent être reconnus, dans les textes qui vont organiser la politique de la ville à l’avenir, comme des partenaires des équipes MOUS. Cette officialisation éviterait de reproduire des Contribution FCSF Concertation Politique de la Ville Décembre 2012 situations, souvent vécues, où les rapports entre équipe MOUS et centre social se réduisent à l’échange des fiches-actions annuelles pour la demande de subvention.
  • Pour toutes ces raisons les moyens attribués aux centres sociaux doivent pouvoir faire l’objet d’une convention globale s’appuyant sur le projet social ayant permis l’agrément délivré par la CAF. Ce projet précisant les modalités de coopération du centre social au sein du projet de territoire et sa contribution au « contrat local » en cours.

La FCSF se tient à la disposition du ministère et des instances travaillant sur ces questions de la politique de la ville pour poursuivre le dialogue autour des propositions.

Pour télécharger ce rapport final et ses annexes,
cliquez ici 

A LILLE OU A ARQUES, DEUX REUNIONS D’INFORMATION SUR LES FINANCEMENTS 2013 DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE

L’équipe régionale Emploi – Formation CPNEF invite les acteurs de la branche professionnelle ALISAF à une réunion collective afin de présenter les modalités de financements de la formation professionnelle pour l’année 2013.

Deux réunions au choix, en présence d’Olivia RETIÈRE, conseiller formation d’Uniformation, :

Le mardi 15 janvier 2013 de 14h à 16h30 à LILLE
au Centre Social La Busette 1 rue Georges Lefebvre.

Ou

Le jeudi 24 janvier 2013 de 14h à 16h30 à ARQUES
au Centre Social Jean Ferrat rue Aristide Briand

Modalités d’inscription :

Merci de signaler votre participation par mail à : referentsformation@gmail.com en ndiquant la date de la rencontre, le nom de l’association et le nom de la personne présente.

Pour toute information, contactez vos référents Emploi Formation :

  • David SEZILLE (Fédération centres sociaux 62),
    Référent Emploi Formation ALISFA, O6 11 21 40 75
  • Laurence HOSPIE (Association Colline Aceppe 59/62),
    Co-référent Emploi Formation ALISFA, 03 20 88 26 49
  • Pascal MATOT (Fédération des centres sociaux du Nord),
    Co-référent Emploi Formation ALISFA, 06 12 36 23 75
  • Olivia RETIERE, Conseiller Uniformation, 06 28 23 41 22

REFORME DE LA POLITIQUE DE LA VILLE : les centres sociaux de France contribuent à la réflexion

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Le premier rapport réalisé par la Fédération de Centres sociaux et Socioculturels de France (FCSF) et Question de Ville (association des directeurs des centres de ressources pour la politique de la ville)  a été construit à partir de paroles d’habitants des quartiers en politique de la ville.

Signalons que Sylvia Zappi, journaliste au Monde, a signalé la sortie de cette ouvrage sur son blog.

DES CENTRES SOCIAUX IMPLANTES DANS 15 QUARTIERS EN POLITIQUE DE LA VILLE
300 HABITANTS IMPLIQUES

Ce rapport est le fruit d’une démarche engagée en 2011 avec 300 habitants réunis lors de rencontres organisées par des centres sociaux situés dans 15 quartiers en politique de la ville et répartis sur l’ensemble du territoire métropolitain et dans un département d’Outre-Mer: à Lille (Nord), à Amiens (Somme), à Creil (Oise), à Clichy sous Bois et Montfermeil, à Rosny-sous-Bois, au Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis), à Argenteuil, à Pontoise, à Persan (Val d’Oise), à Mérignac, à Bègles, à Bordeaux (Gironde), à Rive de Gier (Loire) et à Rémire Montjoly (Guyane).

Enrichir le travail de réflexion mené autour de la politique de la ville en associant les habitants au débat sur l’avenir des quartiers, c’est ce qu’ont souhaité la FCSF et Question de Ville avec cette « contribution citoyenne » et sa transmission en mains propres au Ministre délégué à la Ville, François Lamy.

UNE DELEGATION RECUE PAR LE MINISTRE DE LA VILLE

Une délégation composée de représentants des centres sociaux et des centres de ressources a effectivement été accueillie le 21 septembre dernier au Ministère pour échanger pendant une heure avec M. Lamy. A cette occasion, trois problématiques exprimés par les habitants ont plus particulièrement été mis en avant. Les deux réseaux invitent les pouvoirs publics à aller plus loin sur  : l’importance à donner à l’écoute des habitants, les problèmes liés à l’absence des services qu’ils soient publics ou privés, l’expression de la bienveillance des adultes par rapport aux jeunes. Ainsi la délégation a insisté auprès du Ministre sur la nécessité de laisser toute sa place à l’expertise habitante pour enrichir les travaux des instances en charge de la politique de la ville et sur l’enjeu à ce que les professionnels s’emparent des méthodes spécifiques de travail pour permettre à cette expertise de s’exprimer.

DES HABITANTS A LA TRIBUNE DE LA CONCERTATION POUR LA REFORME DE LA POLITIQUE DE LA VILLE

Le 22 novembre, a eu lieu au Ministère des Affaires sociales une réunion présidée par François Lamy (Ministre de la Ville). celle-ci marquait le mi-parcours de la concertation pour la réforme de la politique de la Ville. C’est dans ce cadre-là qu’une délégation d’une quinzaine d’habitants ayant participé au rapport « On voudrait entendre crier toutes les voix de nos cités »a pris la parole devant des élus, des professionnels de la Politique de la ville et des associations.

Des habitants présents à la tribune et originaires de qautre départements (Nord, Val d’Oise, Seine-Saint-Denis et Loire) ont  indiqué ce qui leur semblait, à titre personnel, le plus important à retenir de ce travail. Ont été ainsi abordés pêle-mêle les questions de mauvaise desserte des transport en commun, l’augmentation des loyers liés aux opérations de renouvellement urbain ou le fait que les bâtiments commencent déjà à se dégrader, faute d’entretien… Notons que ces propos sévères ont également été contrebalancés par des témoignages qui faisait état de la satisfaction d’avoir été relogé dans une résidence neuve. Ont également été abordés la détresse de la jeunesse, ainsi que la programmation des lieux culturels ne tenant pas toujours compte des goûts des habitants (« Ce sont des gens de l’extérieur qui viennent au Théâtre »).

Ces propos ont donné lieu à des échanges fructueux avec la salle et en particulier avec le Ministre, qui a réaffirmé l’importance de la participation des habitants dans la politique de la ville.

Nous espérons pour notre part que cette prise de parole aura contribué à promouvoir l’idée, partagée par Question de Ville et la FCSF, que la participation des habitants requiert, outre une véritable volonté politique, des compétences et des liens de confiance noués au fil du temps avec les habitants ; des éléments qui font parfois défaut aux acteurs publics. Sans oublier que l’expertise d’usage des habitants est indispensable pour une politique de la ville efficace et durable.

(source : Fédération des centres sociaux de France)

 

Parents et enfants, « créons de A à Z un temps de fête à la maison » pour renforcer l’échange et le partage

Favoriser les moments festifs en famille c’est contribuer à renforcer l’échange, le partage entre parents et enfants. C’est ainsi que le entre Social Maison Claire de Berck-sur-Mer a mis en place le projet « Créons de A à Z un temps de fête à la maison » ; des rendez-vous réguliers qui permettent aux petits et aux grands de se retrouver et de découvrir des trucs et astuces à reproduire ensemble, plus tard à la maison…

Favoriser les moments festifs en famille c’est contribuer à renforcer l’échange, le partage entre parents et enfants. C’est ainsi que le entre Social Maison Claire de Berck-sur-Mer a mis en place le projet « Créons de A à Z un temps de fête à la maison » ; des rendez-vous réguliers qui permettent aux petits et aux grands de se retrouver et de découvrir des trucs et astuces à reproduire ensemble, plus tard à la maison, avec tous les ingrédients d’une fête réussie (et à petit prix….)

La première animation a eu lieu en février dernier, sur le thème des préparatifs d’anniversaire. Autre exemple d’action mise en place par le Centre Social : un après-midi récréatif qui s’est tenu le dimanche 25 novembre sur le thème de Noêl, toujours destiné aux enfants accompagnés de leurs parents. Ces actions sont soutenues et financées par le dispositif du Réseau d’Ecoute d’Appui d’Accompagnement des Parents du Pas-de-Calais (Reaap 62).

Durant ce deuxième temps, une quarantaine de personnes se sont retrouvées autour de sept ateliers : cuisine, décoration de table, décoration de la maison, préparation de carte de fin d’année… Des ateliers animés par les animateurs du Centre Social mais aussi par des parents-bénévoles ou des bénévoles du Comité des Usagers et qui ont permis aux familles de repartir avec des idées plein la tête à réaliser à moindre coût.

Contact… pour en savoir plus :
Centre Social Maison Claire
Dorothée TALVA, Réfèrent familles 03.21.09.84.67

 

 

Inauguration du centre social multi site de Lens, le 21 décembre 2012

Accompagné dans sa création par la Fédération, le centre social de la ville de Lens vous invite à prendre part à son lancement officiel et à l’inauguration de ces trois sites…

Le centre social  porté par  la ville de Lens et agréé depuis quelques mois par la Caf du Pas-de-Calais est un projet qui prend appui sur des antennes implantées dans trois quartiers : la Grande Résidence avec le centre Dumas, la Cité 12/14 avec la salle Houdart et la résidence Sellier-cité 4 avec le centre Vachala.

Ce projet, lancé fin 2010, a été accompagné par la Fédération du Pas-de-Calais dans le cadre de ses missions d’accompagnement à la création de centres sociaux et soutenu par le Conseil Général, le Conseil Régional, la Caf du Pas-de-Calais et la Direction Départementale de la Cohésion Sociale.

Le centre social s’est donné pour objectifs, pour les années à venir,  de devenir :

  • Un lieu d’accueil, d’échanges, de solidarités, de convivialité pour tous les habitants de  la commune quelque soit leur lieu de résidence
  • Un lieu d’écoute, d’information et d’orientation pour tous les domaines de la vie quotidienne (la famille, l’éducation, l’insertion sociale et professionnelle, la santé, la culture…)
  • Un lieu d’activités pour tous et dans différents domaines

Forte mobilisation des acteurs locaux autour du projet de création du centre social de la ville de Lens.
Exemple : le groupe thématique « Education, enfance, famille » auquel ont répondu présent des institutions, associations, services municipaux durant  toute la période d’élaboration du projet 

De nombreuses actions sont d’ores et déjà menées comme lors de la semaine des droits de l’enfants qui vient de s’écouler. Ateliers parents-enfants, conférence-débat sur l’alimentation, loisirs en familles…. Parents et enfants venus nombreux de tous les quartiers de la ville ont pu partager un temps convivial en famille, s’informer, rencontrer d’autres Lensois…

Que faites vous le 21 décembre ? une date à retenir…

Venez nombreux à l’inauguration officielle du centre social de Lens. Rendez-vous à 15h  Animations, découverte du projet, de la programmation 2013, des lieux d’implantation, invitation à s’investir dans la vie du tout nouveau centre social… et de nombreuses surprises en perspective.

Contact :
Christelle Vignon, directrice du centre social multi site de Lens
03 21 13 04 71
cvignon@mairie-lens.fr,

LANCEMENT D’UN SITE NATIONAL par la Fédération des Centres sociaux de France

La Fédération des Centres sociaux de France et ses partenaires sont heureux de vous annoncer le lancement du tout nouveau site Internet Bien vieillir avec les centres sociaux

Vous trouverez sur ce site :

  • Le suivi du chantier national sur l’accompagnement et la lutte contre l’isolement des personnes âgées
  • Des portraits de seniors (récits, vidéos…)
  • Des descriptions d’actions significatives de notre réseau sur cette thématique
  • Des documents et vidéos supports

Alors n’hésitez pas le consulter, à le diffuser, à y contribuer…

Pour accédez au site, cliquez ici

 

ENQUETE AUPRES DES CENTRES SOCIAUX…

C’est quoi Les Portes du temps ?

La Fédération des centres sociaux de France (F.C.S.F.) est partenaire depuis 2007 de l’’opération les Portes du Temps aux côtés de la Direction du Patrimoine, l’’Agence nationale pour la Cohésion Sociale et l’Égalité des chances, la Réunion des musées de France, le Centre des monuments nationaux, les Francas et la Confédération Française des Maisons des Jeunes et de la Culture.

Lancée en 2005 par le ministère de la Culture et de la Communication, les Portes du Temps invite les enfants et les adolescents, issus en priorité de zones sensibles, urbaines comme rurales, à une découverte artistique et ludique du patrimoine pendant les vacances scolaires. Cette démarche s’appuie sur l’’intervention d’’artistes professionnels et implique une pratique artistique. Les Portes du temps proposent des formes inédites de découverte active et d’’appropriation des lieux patrimoniaux, de leur histoire comme de leurs collections.

 

Le centre social de St Omer « a franchi » les portes du temps cet été. Pour lire l’article, CLIQUEZ ICI

Une enquête auprès de tous les centres sociaux de France

La F.C.S.F. évalue actuellement la participation du réseau à cette opération ; recueil des ’expériences et des savoir-faire des centres sociaux qui ont participé à l’opération en 2012, identification des freins et des besoins en terme de coopération, de montage de projets avec les sites patrimoniaux… Ceci afin de produire une brochure pour faire connaître les Portes du Temps à tous les acteurs du réseau sensibles à l’’action culturelle.

Pour cela, Christelle GANIER, stagiaire auprès de Patricia Brenner en charge de l’’action culturelle à la F.C.S.F,  a déjà contacté les sites patrimoniaux pour recueillir leur témoignage. La F.C.S.F. souhaite à présent recueillir  le point de vue des centres sociaux, ceux ayant participé à l’’opération comme ceux qui n’’y ont pas participé.

C’est pourquoi, nous vous demandons de bien vouloir répondre à cette enquête en ligne : CLIQUEZ ICI

Pour toute information complémentaire :

Christelle GANIER – Fédération des Centres Sociaux de France
01 53 09 96 11

Premier centre social intercommunal en milieu rural du Pas-de-Calais… sur le territoire d’Hucqueliers

Le centre social intercommunal implanté sur la communauté de commune du canton d’Hucqueliers vient d’être agréé par la Caf du Pas-de-Calais. C’est le trente deuxième centre social du département… et le premier en milieu rural !

Le centre socioculturel intercommunal implanté sur la communauté de communes du canton d’Hucqueliers vient d’être agréé par la Caf du Pas-de-Calais. C’est le trente-deuxième centre social du département… et le premier intercommunal en milieu rural !

Accompagnée par la Fédération, cette création est l’aboutissement d’une démarche partagée impulsée dans le cadre de la convention liant la Fédération, la Caf du Pas-de-Calais, le Conseil Général et le Conseil Régional (une convention plus connue sous le nom de « convention quadri »). Dès 2009, un travail de développement social local a été entrepris par les quatre partenaires sur ce territoire : mise en commun des diagnostics existants, rencontres avec les élus et les agents de la communauté de communes du canton d’Hucqueliers, consultation des associations et des habitants… Une démarche de près de trois ans qui a porté ses fruits….

Le projet porté par l’association centre socioculturel intercommunal et  agréé par la Caf s’articule autour de trois axes. Le centre socioculturel doit être :

  • Un lieu ressource, un lieu d’échanges convivial pour tous en prenant en compte les personnes autant sur le plan individuel que collectif,
  • Un lieu d’accompagnement et de soutien aux associations du canton, un lieu d’appui aux initiatives des habitants,
  • Un lieu d’ouverture, de soutien et d’épanouissement des personnes et des familles notamment par la culture et les loisirs.

Un premier temps fort ouvert aux jeunes à partir de 12 ans accompagnés d’un adulte a été mis en place lors des vacances de Toussaint. Initiation au jeu de plateau Warhammer 40 000, au djembe, atelier studio d’enregistrement pour chanteurs, rappeurs en herbe, démos et ateliers graff et hip hop, ateliers loisirs créatifs… Un large programme pour faire le plein d’activités et qui a permis aux habitants du territoire de découvrir concrètement leur nouveau centre socioculturel.

Djembé, graff, studio d’enregistrement, hip hop…  Des activités qui ont fait le plein.

La dynamique est lancée…

Rémy Caramia, le directeur, Hervé Lottillier, le président  ainsi que tous les bénévoles et acteurs locaux impliqués dans le projet s’attellent à présent à développer le centre socioculturel  ; renforcement de l’équipe salariée et de l’équipement, lancement des activités et des services à la personne, soutien aux associations…. ça y est, la dynamique est lancée !

contact :
Rémy Caramia, directeur
centre socioculturel intercommunal
9 rue de la Longeville 62650 Hucqueliers
tel : 03 21 90 50 32
mail :  csc.hucqueliers@gmail.com,

 

S’EQUIPER ET SE FORMER AU NUMERIQUE… une démarche en réseau

La Fédération accompagne, depuis quelques années, les acteurs des centres sociaux sur les questions liées au numérique : formation au web 2.0 ou à la vidéo, recherche de partenariats afin de renforcer ou de renouveler les équipements… Une démarche placée avant tout sous le signe d’un travail en réseau.

Apprendre les uns des autres….

A ce jour, près de 60% des centres sociaux adhérents à la Fédération du Pas-de-Calais  ont choisi de se former collectivement (salariés et bénévoles) à la création et la gestion de leur site Internet. Un projet qui a vu le jour dans le cadre de « la plateforme numérique des centres sociaux » baptisée RECO (réseau collaboratif des centres sociaux) initiée par la Fédération des centres sociaux de France (FCSF).

RECO est un outil à disposition de tous les acteurs des Centres Sociaux fédérés de France (salariés, bénévoles, usagers). Il s’agit d’un espace numérique d’échanges et de co-construction de type Intranet ou réseau social. Cet outil permet également de créer des sites Internet. Simplicité d’utilisation, implication des bénévoles et des salariés dans la gestion du site… Une formation est proposée aux adhérents  afin de « désacraliser » l’idée que l’on se fait souvent de la gestion d’un site.

Une session de formation à la création de sites Internet sur RECO au centre social Matisse de Calais. Une formation dispensée par Julien Bastide, délégué en charge de la communication et du numérique à la FCSF (le monsieur barbu au fond…).

Animée par la FCSF dans un premier temps, cette formation est aujourd’hui assurée par Fabrice Flahaut, animateur cyber au centre social Jean Ferrat de Arques. Un transfert de compétence voulu et anticipé afin d’essaimer la démarche en région.

Pour connaître les modalités de la formation « site Internet », CLIQUEZ ICI

Deuxième étape proposée aux centres sociaux, s’initier à la vidéo : story board, prise de son, prise de  vue, interview, montage, mise en ligne… Les principales étapes sont étudiées afin de permettre à chacun (bénévole, animateur jeunes, référent familles, chargé d’accueil…) d’utiliser la vidéo dans le cadre d’un projet, d’un atelier. Une première session de formation toujours animée par Fabrice Flahaut s’est tenue il y a quelques jours au centre social d’Arques…

A découvrir ci-dessous une production réalisée par les participants

Pour connaître les modalités de la formation « vidéo », CLIQUEZ ICI

S’équiper solidairement…

La Fédération du Pas-de-Calais a souhaité se rapprocher des réseaux numériques solidaires. Adhésion à l’association ANIS, rencontre avec les Ateliers du Bocage… Des rapprochements qui ont également permis d’appréhender  les outils numériques sous l’angle du reconditionnement et du développement durable…

Dans ce cadre, depuis 3 ans, l’appel à projet ASSOCLIC a permis à 5 centres sociaux du département d’ouvrir ou de renforcer leur cyber centre. En novembre 2011, la Fédération des centres sociaux de France (FCSF) a publié, en partenariat avec les Ateliers du Bocage et avec le soutien de la Fondation d’entreprise Free, un appel à projet intitulé « Mon centre social numérique et durable » qui visait à soutenir les projets numériques menés par les centres sociaux en proposant des ordinateurs performants à 90€. Plusieurs centres sociaux du Pas-de-Calais ont été retenus (pour en savoir plus sur ce sujet, CLIQUEZ ICI). Un second partenariat avec les Ateliers du Bocage a permis l’achat, à moindre coût, de caméras numériques HD…

Que de chemin parcouru en moins de deux ans… et ça n’est qu’un début !

 

 

RESULTATS DE L’OBSERVATOIRE des centres sociaux…


Un projet national lancé en 2011

Lancé à titre expérimental en 2011 par le réseau des Caisses d’allocations Familiales (Caf) et la Fédération des Centres sociaux de France (FCSF), l’observatoire Senacs (Système d’Echanges National des Centres Sociaux) a pour but de recueillir des données quantitatives et qualitatives concernant les centres sociaux. Ce premier recueil de données a porté sur 734 centres sociaux (35% des centres sociaux agréés en France), dans 8 territoires pilotes dont le Pas-de-Calais .

Ce travail a donné lieu à la publication de synthèses par territoire et d’une synthèse globale. Pour accéder à l’ensemble des synthèses, cliquez ici.

Forts de cette expérimentation, les Caf et la FCSF lancent dès septembre 2012 une nouvelle phase de consolidation de la démarche en accueillant de nouveaux territoires dans la dynamique.

Quelques chiffres clé
concernant les centres sociaux du Pas-de-Calais

54% des centres sociaux ont un mode de gestion associatif

100% des centres sociaux ont une instances associant les habitants

1 126 salariés dans les centres sociaux du Pas-de-Calais

13 oo0 heures de bénévolat cumulé

609 117€ : budget moyen des centres sociaux du Pas-de-Calais.
47% du budget  est alloué par les collectivités locales

Cette étude a été menée à partir des données de 2010. 28 centres sociaux étaient agréés par la Caf en 2010 dans le Pas-de-Calais ; tous ont répondu au questionnaire. 6 thèmes étaient abordés : les données générales, les actions, la gouvernance, l’emploi, les partenariats, les finances. L’analyse de l’ensemble des questionnaires a été réalisée collectivement par des représentants des centres sociaux, de la Fédération et de la Caf.

Cette enquête sera actualisée chaque année.

Télécharger la synthèse de l’analyse en CLIQUANT ICI

Téléchargez l’analyse globale en CLIQUANT ICI

 

 

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