Les premiers attentats de Paris, en janvier 2015, puis ceux du 13 novembre 2015, en région parisienne, puis ceux de Bruxelles, en mars 2016 et, à présent, celui de Nice, le soir de la Fête Nationale, recèlent tout à la fois l’horreur, l’injustice et les drames humains que déploie une barbarie infâme perpétrée par des terroristes fanatiques. |
Nous adressons, en premier lieu, nos plus sincères condoléances aux familles des victimes et notre soutien moral aux blessés de cette affreuse tragédie.
On ne peut surtout pas s’habituer à ces séquences guerrières et meurtrières ; elles frappent, désormais, à n’importe quel endroit du territoire national, fauchant aveuglément des gens, jeunes et adultes, français et étrangers, indifféremment, qui caractérisent une guerre lâche et atroce de ces temps soi-disant modernes.
La France, c’est inéluctable, est particulièrement visée, de par ses engagements militaires pour lutter, avec d’autres puissances alliées, contre l’Etat Islamique, – autrement dénommé DAECH -, dans plusieurs conflits armés, principalement au Moyen-Orient. Notre nation paie le prix fort de ses choix politiques et stratégiques, et il faut savoir et pouvoir, collectivement, en assumer tous les effets, même lorsqu’ils sont les plus injustes et les plus inacceptables soient-ils.
L’acte terroriste a cela d’implacable, c’est qu’il frappe de manière aléatoire, à tel ou tel endroit, – mais jamais sans raison symbolique -, et que seuls les terroristes ont décidé d’assaillir, de façon méthodique et planifiée.
Il y aura encore, probablement, malheureusement, des tentatives d’actes ignobles, mus par des manipulations obscurantistes. Mais il adviendra, surtout, un terme à ce type d’agissements qui tentent d’enfreindre et de bafouer nos libertés fondamentales.
C’est d’ailleurs, au nom de celles-ci que les choses ont débuté, en janvier 2015, avec les lâches assassinats d’une bonne partie des membres de l’Equipe de Charlie Hebdo, en attaquant la liberté de la presse, la liberté de dessiner, de caricaturer, puis en s’en prenant aux gardiens de la paix, représentant les forces de l’ordre.
Pour ce qui concerne plus particulièrement le réseau des centres sociaux, il nous faut poursuivre le travail quotidien qui repose sur les valeurs de l’Education populaire, de Solidarité, de Démocratie et de Dignité humaine ; ces armes-là ne tuent pas, mais elles constituent un véritable rempart citoyen et responsable qui nous permet de maintenir et d’encourager le vivre-ensemble et la cohésion sociale, dans tous les lieux où nous sommes présents et proposons accueil, écoute et actions collectives.
C’est un beau rempart humain, et nous pouvons le dresser fièrement, avec toutes les forces vives du pays qui se reconnaissent dans les valeurs de Liberté, d’Egalité et de Fraternité !
Lille, le 21 juillet 2016
Mostafa GHEZAL Michel BRULIN Alain BOISSON
Président de l’Union Régionale Président de la Fédération Président de la Fédération
Des Centres Sociaux N/PdC Des Centres Sociaux du Nord Des Centres Sociaux du PdC